23.9.15

Citron

Je vais essayer de présenter un roman japonais. 

Il s'agit de "Citron" de Motojiro Kajii.

Un bloc énigmatique et sinistre a toujours réprimé mon cœur.
Était-ce de l'impatience ? Du dégoût ?
C'est comme si c'est la gueule de bois après avoir bu de l'alcool. En effet, quand on a bu de l'alcool, arrive ensuite la période où l'on a la gueule de bois arrive.
Ça m'est arrivée maintenant.
Ce n'était pas bien.

Je ne dis pas que c'est à cause de la tuberculose et de la dépression que j'ai eu après.
Et ce n'est pas non plus à cause de la datte qui brûle mon dos
.

Le problème, c'est ce bloc énigmatique.

Quelle belle musique et quel beau paragraphe du poème n'ont pas réussi à me calmer.
Même si j'allais écouter de la musique avec le gramophone, j'avais soudainement envie de me lever au début du morceau.
Quelque chose m'empêche de rester en place.
Alors, je me déplaçais toujours de ville en ville.

Je ne sais pas pourquoi, j'étais fortement attiré par des choses misérables et belles à cette époque-là.
J'aimais beaucoup la ville qui était en train de détruire le paysage et les petites rues d'où l'on peut voir des linges sales qui étaient en train de sécher dans la chambre malpropre pour la ville par rapport à la grande avenue froide.
La pluie et le vent rongent la ville et elle tombe sur le sol. J'adore le charme des villes de ce genre, avec des murs de terre abîmée et des rangées de maisons qui s'écroulent ou qui penchent, où seule une plante a la force de pousser. Parfois, on peut y voir un énorme tournesol et des balisiers.

De temps en temps, je marchais dans la rue à Kyoto en imaginant que j'étais à Sendai ou Nagasaki qui sont toutes deux éloignées de Kyoto.
Et j'essaie de l'imaginer être dans une ville lointaine comme Sendai et Nagasaki.

À suivre 


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